Fontaine-Fourches, samedi 18h00
A 15 heures précises, la 26e édition des 24 Heures Tout Terrain de France a démarré sous un très chaud soleil, et en présence d'un public très nombreux. Un départ sans encombres, les concurrents manifestant une prudence inhabituelle. Tous semblaient avoir compris que la course ne se gagne pas dans les premiers mètres.
On a assité cependant à une petite lutte de prestige durant les trois premières boucles, entre le buggy n° 7 de Billaut-Boutron-Fouquet-Foucart, le n°22 de l'équipe Andrade-Compétition et les inattendus Naquart-Coquelle-Vitse sur le buggy Nissan n° 24 soutenu par Cars Arras. Cédric Duplé, sur le buggy aux couleurs portugaises a finalement pris le dessus, tandis que le buggy Sodicars n° 7 écopait d'un « drive through », son pilote ayant dépassé sous régime de drapeau jaune...
Puis la course a pris son train-train, sur une piste constamment arrosée pour résister à la poussière. A cause du trafic, il est devenu difficile de connaître les positions des concurrents, qui évoluaient eux aussi un peu à l'aveuglette, suite à quelques problèmes au niveau du chronométrage électronique (heureusement toujours doublé par de vieilles méthodes manuelles).
Premier coup dur pour l'un des équipages favoris : le buggy Andrade-Compétition connaissait des soucis de direction assistée et perdait trois tours sur les leaders : « les pilotes vont devoir montrer leurs muscles », avouait Mario Andrade, le fondateur du team et multiple vainqueur de l'épreuve, qui a désormais pris sa retraite de pilote.
Autre équipage retardé d'entrée, le Nemesis de Yves Tartarin perdait plus de vingt minutes arrêté à son stand, pour remettre en place une courroie d'accessoires moteur qu'un caillou avait fait sauter.
Et qui retrouvait-on en tête au bout de trois heures de course : les vainqueurs 2017, partis sur un rythme tranquille mais très maitrisé. Pour Finkelstein-Finkelstein et Kobloth (proto BMC-JMS n° 1), le tableau de marche établi par le patron Jean-Marc Schmitt était porteur de gros espoirs..