24HTT2018 : 3ème édition à Fontaine-Fourches, 3ème piste !


Fontaine-Fourches, vendredi 20 h.

C'est déjà la troisième fois que la commune de Fontaine-Fourches, tout à l'Est de la Seine-et-Marne, accueille les 24 Heures de Tout Terrain de France. Les habitués n'ont donc aucun mal à se repérer dans les sympathiques petites routes départementales qui rejoignent le site du circuit. Un site toujours aussi merveilleux, qui a permis à Jean-Louis Dronne de tracer chaque année une piste nouvelle.

Toujours construite par la société Sofrat, la piste a été créé au mois d'août, une fois les moissons terminées. Seul l'emplacement du paddock n'a pas bougé. En face des stands, on commence les 7,2 km du circuit par une courte ligne droite se terminant par une épingle serrée. Un très gros freinage sera nécessaire à cet endroit là ! Ensuite, la piste sinue dans la cuvette principale, promettant de belles visions nocturnes depuis les stands. Trois « allers-retour » sont organisés dans un champ invisible depuis le paddock, et à l'attention des petits tricheurs qui auraient envie de raccourcir le parcours, signalons que ce secteur est particulièrement surveillé..


La deuxième partie du circuit contourne une petite butte emplie de végétation, avec le traditionnel « goulet » qui sera suivi de la fameuse bosse en descente. Celle-ci ne devrait pas être si redoutable que cela, estime Jean-Louis Dronne : les pluies d'hiver l'ont en effet bien atténuée...

Après le tour du propriétaire, voici quelques informations glanées du côté du paddock. Vainqueur l'an passé, et auparavant en 2012, 2013 et 2015, le proto BMC-JMS construit par le « sorcier » Jean-Marc Schmitt dispose d'un nouveau moteur. « C'est toujours un BMW 2 litres bi-turbo, mais la dernière évolution disponible sur le marché. Nous avons également beaucoup amélioré le refroidissement des organes mécaniques», explique son concepteur. Cette auto, sans nul doute, est toujours l'une des favorites.

Du côté du championnat de France, l'équipage Billaut-Boutron-Fouquet, sur le buggy Fouquet-Nissan n° 7 (à moteur 3,5 l V6 de 350 ch) est largement en tête. «Les seuls qui peuvent nous dépasser, c'est Poletti-Cuisinier. Pour l'instant, nous n'avons pas de tactique définie. Les 24 Heures sont toujours une course aléatoire, et il est encore loin le moment où nous penserons au titre », estime Laurent Fouquet. En plus de piloter, le Bordelais gère l'assistance des deux buggys du team Sodicars.

Signalons enfin la présence ( sur le SSV Can-Am n° 35) d'un pilote novice... aux 24 Heures Tout Terrain, mais fort expérimenté, aussi bien sur deux roues que quatre roues : Stéphane Chambon. Pilote émérite en endurance moto et en Supermotard, le Vauclusien s'est également illustré en championnat de France des rallyes sur terre, remportant notamment plusieurs victoires scratch sur une Subaru Impreza. « C'est mon ami Pinchedez, avec qui j'avais couru en moto vitesse, qui m'a contacté pour être le pilote n° 1 de son SSV Can-Am Maverick X3. Je vais découvrir l'auto, la piste, et la discipline demain aux essais ». Mais connaissant l'énergumène, gageons qu'il sera vite dans le coup !