Au matin, rien n'est joué


Sur le circuit de Fontaine-Fourches, la ronde infernale continue ce matin pour la cinquantaine de concurrents encore en course. La nuit a été calme, sans pluie, avec une température assez fraîche (9°) favorable aux mécaniques.



Vers quatre heures du matin, le proto BMC à moteur BMW bi-turbo de l'équipe JMS, piloté par Serge et Alexandre Finkelstein, Nicolas Clerget et Louis Lauilhe, a pris le commandement. Rien d'étonnant de la part du team dirigé par Jean-Marc Schmit, quintuple vainqueur de l'épreuve. Mais cependant, la tension restait palpable dans leur stand, car les poursuivants ne sont pas loin. Quatre tours séparent le premier du huitième, soit une vingtaine de minutes d'écart, l'équivalent d'une perte de temps due à une crevaison.
 
Interrogé à la sortie de son relais matinal, Louis Lauilhe, le novice de l'équipe BMC, nous a décrit l'état de la piste : « elle est très belle, très roulante. Il faut juste se méfier de trois zones de freinages un peu défoncées, ainsi que de quelques ornières où l'on peut déjanter. Mais on les repère vite. En tout cas, c'est que du bonheur, surtout avec une auto aussi efficace que celle-ci ».



Du côté du SSV Yamaha 1000 R n° 9, qui avait pris brièvement la tête à la tombée de la nuit, il évolue ce matin entre la 4e et la 7e place, au gré des arrêts des autos de pointe. « Nous avons fait rouler pendant la nuit nos pilotes non-professionnels, comme le directeur de Yamaha-France, tandis que Cyril Despres et Jérémie Warnia se reposaient. Bien sûr, le rythme était moins rapide, mais cela met aussi en avant la facilité d'exploitation de notre engin », explique Thierry Viardot, le team-manager de l'équipe.