Vérifications achevées


En terrain connu... et inconnu !

Pour la plupart des concurrents habituels des 24 Heures Tout Terrain de France, la route de Fontaine-Fourches est désormais bien connue. C'est la deuxième fois que cette petite commune de la Seine et Marne accueille le paddock et le circuit de 7,4 km, installé dans un beau paysage vallonné. Mais l'inconnu, c'est justement la piste, complètement renouvelée.
 
Construite en une seule journée par la société Sofrat, qui avait emmené une grosse cavalerie d'engin de chantier pour creuser le tracé dans les champs (déjà tous récoltés en cette saison) et créer les talus, la piste a été entièrement revue. La chicane dans la ligne droite du départ a été supprimée. A la place, les concurrents découvriront une portion inédite dans un champ situé au bout du paddock. Après un passage dans un banc de craie – synonyme de fech-fech, bien sûr – un petit goulet mène à un secteur rapide se terminant par une double épingle. « Avant la descente abrupte, il faut bien casser la vitesse », explique l'organisateur, Jean-Louis Dronne.
 
Cette fameuse descente, visible depuis les stands, précède une épingle très serrée et une longue ligne droite où l'on atteint la vitesse maximum. Composé de grandes courbes rapides, le retour vers le départ s'annonce également très spectaculaire. Pour les meilleurs, un temps aux environs des six minutes est probable...
 
Justement, qui sont les favoris ? Les pronostics sont rarement justes aux 24 Heures TT de France. Les protos 4X4, comme celui du Team Andrade (vainqueur l'an passé) ou celui de l'équipe JMS Racing (victorieux à trois reprises, en 2012, 2013 et 2015) vont certainement effectuer la course en tête, de même que le buggy Rivet de la famille Castan. Mais il faut désormais se méfier des « petits » SSV :  un Can Am XS SSV a-t-il pas remporté la première manche du championnat de France d'Endurance Tout-Terrain, les 6 Heures de Bordeaux en mars dernier. Et nul doute que le Yamaha SSV n°9, attirera tous les regards : l'un de ses pilotes n'est autre que Cyril Despres, le pilote officiel Peugeot Sport et récent double vainqueur du Silk Way.
 
Ah, nous oublions la nouveauté la plus importante : cette fois-ci, on ne tirera pas le feu d'artifice au bout de 24 Heures : 25e édition oblige, Jean-Louis Dronne a décidé que la course durerait... 25 heures ! Heureusement, une météo mitigée, ni trop chaude, ni trop froide, avec quelques pluies parcimonieuses, devrait être un avantage pour ce qui sera plus qu'un double tour d'horloge.