24HTT2016 : le soleil se lève sur Fontaine-Fourches !


Après une nuit finalement pas si froide que cela, la ronde nocturne des 24 Heures TT de France a bien décanté le classement.

Lorsque le soleil s'est levé, légèrement voilé par quelques nuages, il était temps de faire les comptes. Au niveau des leaders du classement général, avec deux autos dans le même tour à six heures de l'arrivée, rien n'est figé. La AC Nissan n° 22 du team Andrade Compétition, conduite par Alexandre Andrade-Cédric Duplé-Yann et Thomas Morize, tourne comme une horloge depuis le départ. Mais elle doit se méfier du Rivet-Nissan n°13, piloté par Jean-Luc Martineau-Benjamin Bujon et Castan « père et fils ». « Nous allons essayer d'augmenter le rythme pour mettre la pression sur le premier », nous a confié en douce l'un des membres du team actuellement second.


La grande perdante est l'équipe JMS Racing N°1, privée désormais de toute grande ambition après avoir concédé dix-huit tours durant la nuit. Suite sans doute à une erreur de pilotage et une touchette, le demi-train avant droit devait être changé, nécessitant deux heures de mécanique. Désormais, l'objectif est remonter dans les dix premiers...



Dans les catégories
Du côté des SSV, les exploits de l'équipe Yamaha France, avec le YXZ n°11, et de l'équipe « Jardins Loisirs Motricity », qui engage le Polaris RZR 1000 n°12, sont à signaler. Ces deux minis-véhicules sont actuellement dans le « top-ten » du classement général, avec un avantage de quelques tours pour le Yamaha. Mais la moindre faute ou panne pourrait bien bousculer les positions. Même constat pour la catégorie T2, où la bataille fait rage entre le Nissan King Cab N° 69 de l'équipe bourguignonne « Fond'Cale Racing » et le Mitsubishi Pajero n° 16 du CK Team, conduite notamment par un ancien vainqueur des 24 Heures, Mario Guglielminetti. Au gré des ravitaillements l'écart fluctue entre ces deux véhicules, toujours dans le même tour !



Dans les stands
Comme d'habitude, on ne manquera pas de souligner l'importance du travail des mécanos, qui passent généralement une nuit blanche, prenant juste quelques moments de repos dans de simples fauteuils en plastique, l'œil toujours à l'affut. Dans certains stands, on mécaniquait ferme pour tenter de remettre sur la piste quelques autos bien fatiguées, comme la fameuse « Corvette » n° 51 qui passe plus de temps dans les stands que sur la piste...