Après deux heures de course, c'est le proto JMS Evo de Jean-Marc Schmitt portant le n°1, qui occupait la tête de la course, devant le AC-Nissan n° 22 du team Andrade Compétition.
Après avoir pris la tête dès les premiers mètres, Nicolas Clerget, au volant du proto JMS Evo n° 1, a rapidement creusé l'écart, fixant le record du tour en 6'07'' 323, à la moyenne de 72 km/h. Puis il a légèrement réduit le rythme, réussissant néanmoins à boucler exactement huit tours lors de la première heure. Remonté au deuxième rang après un bon coup de « boost », selon ses paroles, Alexandre Andrade se satisfaisait ensuite de sa position, idéale selon lui à ce moment de la course. Quant à l'auto partie en pole-position, la n° 13 de Martineau-Bujon-Castan père et fils, elle occupait la troisième place, à 27 secondes des leaders.
Victime de soucis d'injecteur aux essais, le Nemesis de Barbry-Billaut-Lansac-Tartarin, n'avait pas été chronométré et s'élançait au départ dans les dernières lignes, en compagnie d'autres autos non qualifiées. Yves Tartarin, qui en avait pris le volant pour le premier relais remontait très vite en quatorzième position, après un nombre impressionnant de dépassements. Mais l'auto commençant à souffrir du côté des freins, il levait ensuite le pied, juste avant l'interruption de course.
Drapeau rouge
Juste une heure après le départ qui avait été donné très précisément à 15h, le drapeau rouge était déployé sur le circuit, obligeant tous les concurrents à arrêter leurs véhicules devant la ligne droite des stands, sans possibilité d'intervention. La cause : un tonneau de la Mégane proto n° 57, conduite par Patrick Delaroche, l'auto prenant ensuite feu au milieu de la piste. Le pilote, choqué, a été pris en charge par les équipes médicales. Le re-départ de la course était donnée à17h10, les organisateurs profitant de l'interruption pour envoyer quelques arroseuses dans des zones de fech-fech trop poussiéreuses.
Equipe officielle
Pour la première fois, Yamaha France engage aux 24 Heures TT de France l'un des fleurons de sa gamme SSV, un Yamaha 1000 YXZ. Ce redoutable engin à boîte séquentielle est homologué « route » et « compétition », et le but de cette participation est de faire la promotion de cet engin de loisir particulièrement performant, utilisé par des champions comme Stéphane Peterhansel ou Cyril Despres pour leurs entraînements. Aux 24 Heures, l'un des pilotes de ce SSV est le jeune Jérémie Warnia, champion de quad et fils de Bruno Warnia, grand spécialiste de l'autocross et du Trophée Andros.
Visites
Outre Monsieur Xavier Lamotte, le Maire de Fontaine-Fourches, qui a beaucoup aidé Jean-Louis Dronne pour l'organisation de ces 24 Heures TT de France sur le territoire de sa commune et qui est présent depuis le début de la manifestation, plusieurs personnalités ont honoré l'épreuve de leur visite, samedi après-midi. Notamment Christian Jacob, Député-Maire de Provins et son adjoint, conseiller départemental, ainsi que les maires de Donnemarie-Dontilly et Le Mériot.