24HTT 2016 : le 13 en pôle !

Généralement peu usité en compétition automobile, le numéro 13 a porté chance à l'équipage Jean-Luc Martineau-Emmanuel Castan-Benjamin Bujon et José Castan, qui s'élanceront en pole position des 24 Heures Tout Terrain de France.

Après une longue séance d'essais libres ce matin qui a permis à tous les pilotes de se familiariser avec la nouvelle piste « éphémère » de Fontaine-Fourches, la séance qualificative se déroulait sous la forme d'un seul tour chrono par voiture. Autant dire qu'il ne fallait pas se louper, ni rattraper trop de concurrents lents, parfois plus ou moins difficile a doubler. C'est l'un des impondérables de ce système... mais tous savent que la course est longue et que la place sur la grille n'est pas des plus importante.

Leader du championnat de France d'Endurance Tout-terrain, l'équipe Castan a parfaitement réussi cet exercice, en s'élançant dans les dernières minutes de la séance qualificative et en réalisant le temps de 5'31''. « C'est mon fils Manu qui était au volant, » expliquait José Castan, le créateur de ce buggy 4X4 à moteur Nissan portant donc le fameux numéro 13. « Pour nous, l'objectif est avant tout le championnat de France, plus que la victoire absolue. »

Le deuxième temps, en 5'36'' était réalisé, sans surprise, par le buggy 4X4 du JMS Racing portant le n°1, car tenant du titre après sa victoire en 2015. « J'ai été un peu gêné par un drapeau jaune, mais ce n'est pas grave, notre objectif était d'être en première ligne, » racontait Nicolas Clerget, l'auteur du temps de qualification. La troisième performance était signée par le proto 206 CC MGR de Moilet-Galand-Gibon, une auto que l'on attend aux avants-postes en course...



Pas de chance en revanche pour le Nemesis de Barbry-Billaut-Lansac-Tartarin, l'un des favoris, qui est tombé en panne d'injecteur à la fin des essais libres, ne pouvant participer à la « qualif ». L'équipe travaille d'arrache-pied pour être prête pour le départ, prévu à 15 H. Même punition pour les deux Mercedes ML n°46 et 91 : l'auto de Tony Sanchez a rencontré des problèmes de sélecteur de vitesse, tandis que celle du team Kalvas était victime d'un bris de transmission.

Au total, 60 voitures ont participé à ces deux séances d'essais, dont trois équipages étrangers (un italien, un polonais et un letton). Sous réserve d'avoir réparé dans les temps, la grille de départ devrait être ce chiffre rond de six dizaines...