Rien ne va plus, faites vos jeux !
Rien ne va plus entre les Buggys et les SSV. Coure après moi que j’attrape ! À trois heures de
l’arrivée, Xavier de Soultrait est remonté comme un coucou ! C’est sûr, il y a des bisbilles entre le premier et le deuxième. Mais rien n’est joué. Une chose est sûre, l’un des deux va porter l’estocade dans la dernière heure. De toute façon, comme le disait René Metge « C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens. »
Les spectateurs admiraient jusqu’ici les grosses cylindrées de pointe, V8, V6… Désormais, le
grand public regarde de plus en plus ces drôles de machines profilées et adaptées à tous les
terrains à une nouvelle génération de pilote, sans qu’ils soient incommodés par les fortes
chaleurs. Sans pare-brise pour certains, l’habitacle devient plus supportable. L’inconvénient,
c’est la poussière et les cailloux qui, eux peuvent faire des dégâts considérables. C’est un
choix.
En T2, le Toyota KDJ 120 # 93 Lucas Beurrois, Nicolas Falloux et Apolline Doffin. Un équipage régulier qui pour l’instant, ne pas vraiment rencontré de gros problèmes. En revanche, le Team #33 Adonf Médoc additionnent les ennuis. Le Toyota a rencontré beaucoup de petites mésaventures sans gravités, mais voilà, lorsqu’on s’arrête trop souvent dans les stands, on a vite fait de descendre dans le classement. Pour l’instant, Pikatchou garde le moral. Ancien Rugbyman, ce bouquetin réputé pour son endurance autant que pour sa combativité n’a pas pour habitude de poser un genou à terre. C’est sûr, ce Timonier qui tient la barre du bateau, mérite la médaille du travail !
À deux heures de la fin de course, dans le top dix du classement, le concours de grimaces a
commencé pour ces premiers de l’échappée. C‘est bien connu, tous ces combattants ne
comptent pas seulement sur leurs propres forces. Ils découvrent rapidement que
l’enthousiasme, et les ruses qu’ils ont apprises à l’entraînement ne suffisent pas pour s’imposer.
L’expérience est aussi nécessaire. Bien malin pourra dire à cette heure précise qui remportera cette 32 ème édition. Maintenant, on rentre dans les stratégies des plus élaborées pour rester dans le haut du plateau. Dans ce domaine, Philippe Fournier connait la musique ! C’est sa 29 ème participation à cette épreuve. Force est de constater que son expérience et sa qualité de pilotage forcent le respect.
Les jeux ne sont encore faits.
Gilles David