Il fait nuit depuis un moment déjà, la poussière est ‘tombée’ sur le circuit de Chevannes et les 24 Heures Tout-Terrain de France suivent leur petit bonhomme de chemin, sans incidents majeurs à déplorer.
R.A.S. • Le BMC JMS Evo II n° 1 a conforté sa position en tête de la course, après les ennuis subis par le Fouquet des Privé… Pas le moindre problème à signaler, la voiture suit un rythme soutenu et, semble-t-il, parfaitement maîtrisé par ses pilotes.
Jusqu’au bout • Après un début de course relativement prudent, après les relais de Stéphane Barbry et Yves Tartarin, le Nemesis n° 2 occupe désormais la 2e position, avec Georges Lansac au volant. Cette voiture, entièrement nouvelle, a été réalisée en version rallye-raid : elle est donc plus lourde que beaucoup de ses concurrentes. Mais elle peut compter sur trois pilotes d’expérience pour la mener jusqu’au bout !
2 RM • Le MMP n° 96 occupe désormais la 3e place. Il s’agit d’un buggy 2-roues motrices animé par un moteur Mégane RS, bien plus léger que les ‘gros’ 4x4 et, donc, très à l’aise sur cette piste sèche. Jean-Claude Micouleau est le concepteur de la voiture et, après 15 participations à Chevannes, il a abandonné le volant pour diriger l’équipe, laissant le soin de conduire la bête à son jeune fils, Guillaume — dont c’est le baptême du feu ! Et à Laurent Poletti, pilote d’expérience, vainqueur ici en 2003 et 2004, sans compter une victoire aux 24 Heures du Portugal.
Déception • Victorieux en 2005 et 2009, le vétéran Jean-Claude Chervier (l’Oryx n° 11) occupait une belle 3e place après 4 heures de course. Ensuite, l’auto a été victime de coupures électriques dont son équipe n’arrive pas à déceler l’origine. La sanction est sévère : une chute brutale à la 21e place !
Les filles en progrès constant • Le seul équipage féminin de cette édition est engagé sur le SSV ‘CF Moto’ n° 41 d’origine chinoise… Isabelle Ferret et Maria Garcera conduisent pour la première fois en compétition, alors que Myriam Rousseau et Cathy Rocamora possèdent une petite expérience de la course, au Maroc et à Chevannes. Maria Garcera est d’origine russe : « Notre SSV est léger et facile à conduire, il n’est pas exigeant physiquement, il faut juste faire attention à ne pas faire de ‘2 roues’ dans les courbes ! Nous roulons à notre rythme, le but étant de sabler le champagne à l’arrivée ! » Une stratégie qui permet aux filles d’occuper une belle 40e place après 5 heures de course.