De bout en boue !

Samedi 14 septembre - 22h00

Comme le prévoyait le règlement de cette épreuve unique en son genre, la première partie de la course s’est terminée à 21h00 sur un classement en tête inchangé : le buggy BMC JMS EV2 n° 1 de Clerget-Finkelstien-Lavieille-Bossard devance de 4  tours le proto Nissan n° 5 de Tartarin-Billaut-Strugo, et de 5 tours le buggy Monce n° 35 de Roa-Pierre-Domas-Quinet.
Autant dire que rien, absolument rien n’est joué. Rappelons que les 24 Heures TT de France sont une course d’endurance et que tout peut arriver d’ici la fin. Une fin que l’on a d’ailleurs un peu de mal à imaginer. Le second départ sera donné à 23h00, en sens inverse de la première partie : cela signifie que les pilotes devront réapprendre la piste, et de nuit, histoire de pimenter la chose… Exercice compliqué ! Très compliqué. À ce moment, il ne leur restera « que » 17 heures de course à accomplir !
 
N° 1 — Fin de course difficile pour Christian Laveille, qui assurait le dernier relais avant la pause : « Depuis 2 ou 3 tours, le réservoir du lave-glaces et du lave-phares était vide… Je suivais donc les feux d’un Bowler devant moi, mais celui-ci a quitté la piste et s’est perdu… Si bien que je me suis retouvé au beau milieu d’un champs de blé !!! J’ai été contraint de sortir de la voiture et de nettoyer les phares et le pare-brise avant de pouvoir repartir ! J’ai perdu plusieurs minutes dans cette aventure.
La piste est devenue un véritable bourbier, un lac de boue, des voitures sont plantées un peu partout, et il est très délicat de doubler dans ces conditions.
»
 
N° 5
— Jean-Pierre Strugo a tapé une grosse pierre camouflée dans une ornière, peu avant la fin de la première manche : « Le triangle AVG a cassé, et celui de droite est tordu ; il n’est pas certain que nous puissions le changer, » a indiqué, un peu inquiet, Yves Tartarin, le big boss du team.