20° Edition - 15.16 septembre 2012 - Chevannes (91)
Bernard Boulet sur le qui-vive
24HTT 2012 : Sur le coup des 13 heures…
Bien placé pour obtenir un accessit sur ces 24 heures, l’équipage de Bernard Boulet pense avant tout au titre de champion de France d’Endurance tout-terrain que lui dispute le team JMS Racing. En milieu de matinée, Bernard Boulet commentait ainsi la situation : « Même si la voiture de Jean-Marc Schmit l’emporte, elle est bien partie pour, une cinquième voire peut-être une sixième place nous assurera ce titre national. C’est notre objectif ». Déjà trois fois champion, Bernard Boulet disait « chapeau bas » aux JMS Racing boys. « Ils ne se contentent pas de gérer, ils foncent encore pour le spectacle. Moi à leur place, je serais davantage sur la réserve. Mais moi…je me fais vieux ! ».
Les Toulousains sont là !
Bonne ambiance dans le stand des Toulousains d’Objectif Dunes : « Nous ne sommes pas là pour le classement. Nous voulons finir ». A l’exception de Michel Dupiech qui avait terminé 6ème il y a plusieurs années avec le Buggy que pilotait cette année Jean-Louis Schlesser et ses coéquipiers sous les couleurs du groupe Clamens, les trois autres pilotes (Frédéric Ganache, Alain Sintes, Ludovic Maurice) sont « complètement novices ». Ce dernier en témoigne : « C’est excitant mais drôlement stressant notamment en pleine nuit ». Une crevaison samedi dès le deuxième tour, un problème plus conséquent de surchauffe ensuite et une « grosse étourderie » plus tard (« Nous avons pris 150 litres au lieu de 300 à un ravitaillement ») ont retardé le Nissan Patrol qui naviguait entre le 35ème et la 40ème place en fin de matinée.
Quand père et fils font Cor… vette
Belle complicité père (Malek)-fils (Yann) Benzerzour dans le team X’Men 91 qui court sur la Corland. Une Corvette pour l’habitacle sur un châssis de Land Rover qui promène un « look » qui attire les regards. Yann affirme : « Moi mon truc, c’est le rugby… Mais avec mon père, difficile d’échapper à sa passion pour le tout-terrain. Du coup, il m’a passé le virus ». Avec Jérôme Barbin et Pascal Schoonheere, le père et le fils s’amusent bien au volant de cette Corland dont la paternité revient, tient à préciser Malek, à Pascal Bak. Lui-même en course, au volant du RBS Obey du team Assistance 77 qu’il partage avec Eric Vigouroux, Philippe Letang et Patrick Eche.
L’immense déception de Georges Lansac
Problème électrique à l’installation de la rampe électrique, inexistant à leur suppression pour l’équipe Andrade Compétition. Georges Lansac, un ancien vainqueur, équipier de Mario et Alexandre Andrade et de Hervé Durand, se noyait dans le gros du peloton. « J’ai remporté les 10ème et la 15ème éditions, je misais gros sur la 20ème ! Je revindrai ! » a lancé Georges.
Jean-Pierre Pernaut « console » Olivier
Venu voir à l’œuvre son fils Olivier, Jean-Pierre Pernaut a dû le consoler, le Buggy Clamens que Pernaut Jr partageait avec Schlesser, Dellus et Alessandria ayant abandonné sur casse de rotule durant la nuit. Mais en vrai passionné de sport auto, le journaliste de TF1 a insisté son admiration pour l’épreuve, pour ceux qui l’organisent et ceux qui la disputent. Sur le stand Clamens, Jean-Pierre Pernaut a aussi retrouvé une autre star de TF1, Jean-Luc Reichmann, supporter numéro 1 de l’équipe 100% féminine dont fait partie son épouse Nathalie Lecoultre.
Histoire de pont…
Pont avant à 8 heures ce matin, pont arrière après la première réparation, le Désert Racing Team de Frédéric Becart, Pascal Hollocou, Terry Folb et Nicolas Zanzi ont vécu de grands moments toute matinée durant.
Sans souci…
C’est le bonheur de la n°34, le Bowler Wildcat REV’CO de Gilles Serinet, Philippe Valentin, Pierre Couillet et Olivier Bearzatto n’ont eu aucun problème…majeur. « Nous n’avons à déclarer qu’un désamorçage du circuit d’embrayage, sans quoi ça roule » a indiqué Patrice Couillet, en charge de la partie technique et Claude Marreau, venu en supporter de l’équipe REV’CO.
La précision de Christian Barbier…
Associé à Hervé Toussaint, Joël Vitu et Mathieu Bernard, Christian Barbier bon pied, bon œil ne souhaitait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. « Nous sommes 2ème de la catégorie T1B mais, il reste des bornes à couvrir avant de voir le drapeau à damier et restons vigilents après avoir cassé les amortisseurs ce matin à 6 heures, nous roulons sur un seul ! » précisait le dijonnais, auteur d’un livre sur ses 22 participations au Dakar : « Je suis envoûté poar l’Afrique » co-écrit avec le journaliste, Arnaud Bousquet.