19ème édition * 10 et 11 septembre 2011 * Chevannes (91)
Les filles ont adoré la nuit
Les filles du team Amazone 4X4 ont «adoré » la nuit. Après plus de 15 heures de course, elles connaissaient une première « alerte » sur leur Nissan Patrol (« une pierre a crevé une durite d’embrayage »), l’équipage n° 31 en référence à Toulouse où vivent Valérie Magro et Brigitte Sobanski (Caroline Pérez est Sétoise et Nathalie Lussac, Bordelaise), raconte avoir beaucoup mieux roulé de nuit que de jour le samedi : « Nous étions finalement plus en confiance ». Devenues bonnes copines grâce à leur passion pour les sports mécaniques, elles soulignent que l’ambiance est au beau fixe : « On se passe les infos, on se soutient, on s’encourage. ». Leur objectif premier, « rallier l’arrivée en bonne place », restait d’actualité à midi. Elles naviguaient alors autour de la 40ème place. « Si la voiture tient, pas de problème, nous ne lâcherons rien ! »
Belloc-Pernaut… trahis par leur boîte… américaine
Olivier Pernaut qui découvrait l’endurance tout-terrain endurance a été victime du… manque d’endurance de la boîte de vitesses du Buggy BMW du team Clamens. Pour le fils de Jean-Pierre Pernaut, Monsieur 13 Heures de TF1 qui est venu l’encourager samedi, comme pour ses équipiers (Jean-Philippe Belloc, Frédéric Lajoux et André Alessandria), l’aventure s’est terminée au cœur de la nuit sur casse de la boîte. Une boîte de vitesses américaine qu’il n’était pas possible de réparer ou de changer au stand. Après deux problèmes de durite samedi après-midi, le Buggy 2 roues motrices se comportait « fort bien » jusqu’à cette panne définitive.
Poletti stoppé en pleine remontée
« Samedi en soirée, un problème électrique nous a fait plonger à la 60ème place. Ensuite nous sommes remontés régulièrement durant la nuit jusqu’à atteindre la 5ème place. Mais hélas… » pour le poleman Laurent Poletti et ses équipiers du team ASMO, Samuel Année et Jean Juin, le pont arrière du proto a cassé à 4 heures du matin. « Nous reviendrons » promettent-ils.
André Beheity « frustré »
« Finalement sur ces 24 Heures, je n’aurai pas piloté, excepté durant les essais libres » déplore André Béheity dont le Buggy Porsche s’était classé 7ème en 2010. Avec Jean-Marc Despujols, Michel Capin et Bernard Bonnefis, André a vu ses espoirs de bien figurer s’envoler samedi soir lorsque la boîte de vitesses a explosé. « C’est notre cinquième participation. On a fait 71ème , puis 20ème et 7ème l’an passé. Nous pensions faire au moins aussi bien cette année » souligne le viticulteur du Madiran qui a « encore connu pire ici ». Allusion à l’édition dont il ne put prendre le départ à la suite d’une panne définitive survenue lors des essais libres.
Lacam-Garicoix…tombent du pont
Deux ponts arrière cassés en 16 heures de courses : un « record » qui a définitivement paralysé en milieu de matinée le Buggy Caze du team Speed Up. « Nous avions un pont de rechange mais pas deux. Pour nous, c’est fini… » constate le souletin Anicet Garicoix aussi déçu que ses équipiers Hugues Lacam, Laurent Dornel et José Castan.
Auriol commençait à se régaler…
« Nous attendons la fin pour effectuer le dernier tour mais pour nous c’est arrêt forcé ». En milieu de matinée Hubert Auriol rongeait son frein dans le stand du team NJ. Arrêt forcé par la faute de l’embrayage du Suzuki Swift. « Il patine tellement que ce n’est pas la peine d’insister » soulignaient aussi ses équipiers Dominique Thorin et Jérôme Desgranges. Auriol qui découvrait l’épreuve a assuré deux relais. Il a même eu le plaisir d’être au départ après la coupure de samedi soir. « Cela me change de ce que je connais. Il faut notamment s’adapter à des conditions d’adhérence très changeantes. Sec ici, mouillé là, il faut être vigilant tous les instants. Quand tu découvres, tu es un peu sur la défensive. Je regrette que ça s’arrête ce matin parce qu’avec des conditions de piste devenues uniformes, je me régalais ».
Guigou, meilleur temps en course
Le rallyman Marc Guigou qui découvrait les 24 Heures tout-terrain de France en repart avec la satisfaction d’y avoir signé le meilleur chrono en course. Mais hélas le Clio Monce d’Off Road Compétition que Manu partageait avec Anne Périllous, Charly Torane et François Hirigoyen, n’a pas tenu la distance. Ils étaient en tête des 2 roues motrices lorsque le moteur a lâché !