19ème édition * 10 et 11 septembre 2011 * Chevannes (91)
Pour François Chatriot, six petits tours et puis s’en va ! Après 45 minutes de course, l’ex-rallyman qui formait avec Etienne Smulevici et Charly Gotlib, l’un des équipages-phare, n’a pu empêcher le proto BMC de partir en fumée. Et comme l’incendie attisé par le vent menaçait de gagner la végétation environnante, l’intervention des pompiers a entraîné la neutralisation de l’épreuve mise sous drapeau rouge. Plus de peur que de mal pour Chatriot mais beaucoup de regrets pour l’équipage.
Venu du ciel grâce à Gérald Ludet, grand champion de parachutisme, le drapeau de départ confié à Jean-Louis Schlesser a lancé la ronde des 86 équipages devant un très nombreux public pour lequel c’était ‘bronzage garanti’ en ce samedi très estival.
Comme ils l’avaient annoncé, Laurent Poletti (n°58), le poleman et ses deux équipiers du team Viva le Bois/ASMO ne se mettaient pas à la planche pour virer en tête. A l’issue de la première boucle déjà, le BMC de Barbry-Clerget-Finkelstein (n°37) occupait la tête devant le Buggy Caze de Garicoix-Dornel-Lacam-Castan (n°8). Suivait la MGR 206 CC de Moilet-Galland-Baille victorieuse en 2010. Quatrième alors, l’équipage du poleman occupait toujours ce rang devant le Buggy Fouquet de Durand-Quinet-Masson-Quinet lorsque le drapeau rouge vint ‘suspendre les débats’ pendant 70 minutes.
Relégués en fond de grille après un bris de roue durant les essais qualificatifs, le Nissan Qasqhaï (n° n°2) de Billaut-Tartarin et l’Optimus MD de Thomasse et des la famille Morel (n° 35) a mis à profit ce premier laps des 24 Heures pour venir pointer dans le top 20.
Un temps en tête après le second départ, Hervé Durand et ses trois équipiers (n°40) voyaient bientôt le Buggy Schmit 207 du team Amper (n°42) prendre les devants. Les Lettons Igor et Rudolf Skoks avec Arvis Pikis sur leur Pajero (n°7) suivaient de près avant de prendre à leur tour le commandement tandis que le Buggy Propulsion de Bernard Boulet (n°25) pointait aussi dans le top 5.
A trois heures de l’interruption programmée à 21h 30 pour permettre le changement de sens (avec départ lancé à 23 heures), cette 19èmeédition restait plus ouverte que jamais. Excepté hélas pour François Chatriot (deux fois vainqueur) et ses équipiers.