19ème édition * 10 et 11 septembre 2011 * Chevannes (91)
Adrien Smulevici sur les traces de papa, Etienne !
Il est coutumier de courir en famille les 24 Heures de France : le cas de la famille Smulevivi même si, ils vivront leur aventure dans deux voitures différentes. Quand on parcourt la liste des engagés de la 19ème édition des 24 Heures tout-terrain de France, on peut constater que de nombreux équipages joue la carte familiale.
Chez les Smulevici, l’inoxydable Etienne et son fils Adrien, se démarquent en accusant 44 ans de décalage ! L’adolescent fêtera en décembre prochain ses 20 ans et papa dépasse la soixantaine !
Le minot a usé son fond de combinaison en Kart. C’est l’apprentissage obligatoire de tout jeune passionné de sport mécanique. Dans la Ligue de Normandie où il a fait ses gammes, son handicap visible est physique : il mesure 1m 87 et pèse, 87 kg ! Pas idéal dans ces conditions de se bâtir un palmarès. Alors, option le tout-terrain puis, peut-être, plus tard, le rallye-raid pour ‘copier’ papa dont les années dans ces deux disciplines ne se comptent plus. Adrien a pris la décision de se jeter dans l’arène et pour la première fois. Dans la lutte qui va sévir à Chevannes, ce qui lui offrira une première expérience dont il gardera, à n’en pas douter, un souvenir pérenne.
D’un abord timide, Adrien laisse parler son papa au bagou connu et suffisamment probant pour réveiller l’appréhension du gamin à l’orée des deux tours d’horloge qu’il effectuera au volant d’un Land Rover (n° 71) de chez Sodicars cher à Richard Gonzales et, qu’il partagera avec Denis Ruiz, Jean-Pierre Cottret et Patrice Saint-Marc.
Quant à Etienne, vainqueur d’une édition des 24 Heures, on le retrouve pour la 18ème fois au départ sur les 19 éditions au volant d’un Buggy Moncé BMC du Team Terre et Sable (n° 38). En compagnie de l’ex-rallyman, François Chatriot (comme en 2010) vainqueur à deux reprises de l’épreuve, ils seront accompagnés de Charly Gotlib et de François Florentin.
Le Buggy Moncé a beaucoup d’atouts pour jouer aux avant-postes. Ce nouvel engin 2 roues motrices est mû d’un Honda 2l essence qui crache 250 chevaux pour un poids de 900 kg. « Il va très vite et j’ai hâte de le mener avec mes copains pour réaliser le meilleur résultat possible. C’est un sport mécanique donc, il peut se passer une foule de choses durant l’endurance mais, je croise les doigts pour que nous atteignons notre objectif. J’aurais bien évidemment, un œil sur le fiston qui prendra à n’en pas douter du plaisir au volant. Il se sentira bien plus à l’aise que dans un kart à rouler au ras des pâquerettes ! »
Manu Guigou : « Je reste humble ! »
Manu Guigou fait parti de cette race de pilote qui ne tient jamais en place ! Le week-end dernier, il participait au Rallye du Mont-Blanc, manche du Championnat du Monde. Dès vendredi, il viendra comme il sait le faire, pointer aux vérifications administratives avant de se glisser dans une Clio Moncé (n° 101) du team Off Road Compétition.
L’homme se dit intimidé avant sa première participation aux 24 Heures de France car, du tout-terrain il ne connaît que le Désert Challenge à Dubaï où il naviguait Jean-Louis Schlesser qui donnera le départ de la 19ème édition de cette endurance, samedi à 15 heures.
Cette fois, c’est avec Anne Périllous, Charly Torane et François Hirigoyen que Manu Guigou évoluera en relais. La Clio étant son habituel cheval de bataille, le rallyman gagnera du temps dans la familiarisation de la bête par contre, il lui faudra s’habituer à rouler les yeux dans les rétros. « C’est bien ce que je crains car, je n’ai pas d’expérience de la course en peloton. Par contre, rouler sur la terre ne sera pas un handicap après cinq saisons de rallye sur ce type de terrain. »
De fil en aiguille, Manu Guigou se souvient aussi du tracé : « en 2003, nous avions une spéciale du Rallye Ile de France sur ce site. Ma seule appréhension reste la course en peloton par contre, j’adore la course en équipe. »
Manu ne va donc pas s’ennuyer durant les 24 Heures de France avec la grande famille du Off Road Compétition qui aligne deux voitures : Clio (n° 101) et Range Rove (n° 102). Celle-ci sera menée par Marie-France Gérard, Estelle Kasmierczak, Marianne Juin et Olivier Périllous.
« Je reste humble car, dans cette discipline, il y a de nombreux et vieux briscards. Je pense que la régularité doit être payante à condition bien évidemment de ne rencontrer aucun pépin technique. C’est le lot de tous les sports mécaniques… » analyse en amont Manu Guigou.
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