3° EDITION - 11/17 MAI 2012
Victoire d'Eric Vigouroux aux 6H d'Ouled Driss
La troisième étape baptisée Oulad Driss se disputait dans les alentours de M’Hamid. Sa longueur, 51 km a satisfait les concurrents, le sable faisant son apparition. Des dunettes, des langue sablonneuses… de quoi enchanter les raiders, de quoi charmer les’ enduristes’ du tout-terrain.
Eric Vigouroux et Alex Winocq (Trophy Trick) récupèrent la tête de la course au terme de cette troisième étape devant le Buggy Oscar OSCV de Jean-Jacques Radelet - Jean-Louis Schlesser et Jean-Claude Kaket (voir par ailleurs). Fruit de leur régularité et de leur complémentarité, le Buggy Peugeot du Sodicars Racing avec Philippe Porcheron et Cédric Rivet occupe non seulement la troisième place du jour mais également celle du général.
L’abandon du leader en T2, le Mitsubishi Pajero du Letu Sport après des tonneaux, permet au Mitsubishi du CGA Aventures avec Christophe Ghindinelli et de Aline Gevrey de prendre les rênes de la catégorie.
Quinze voitures restent en course au terme de la 3ème étape, le Predator (n°64) de Gilles Lafeuillade-Yorrik Vergeau et Dominique Galland ayant définitivement renoncé par manque de pièces adapté à leur panne.
Parole d’acteurs
Pascal Thomasse (n°8) : « Je me suis amusé comme c’est chaque fois le cas que Pascal (Larroque) est à mes côtés. »
Pierre Vasseur (n°8) : « Aujourd’huiu, j’ai appris. Beaucoup appris car, j’ai peu d’expérience avec un seul rallye-raid à mon actif, celui du Maroc. Pascal (Larroque) n’a cessé de me corriger et nous avons beaucoup rigolé aussi, quand j’ai confondu la piste à droite avec celle de la gauche ! Par contre l’Optimus est un vrai avion ! »
Pascal Larroque, navigateur (n°8) : « Un petit souci de température d’essence a été ressenti par les trois pilotes (Thomasse, Vasseur et Morel). Je ne comprends d’ailleurs pas ce problème car, au Dakar avec une température similaire dans le désert d’Atacama nous ne l’avions pas connu. Par contre, que les pistes sablonneuses étaient sympas aujourd’hui. »
Cédric Rivet (n°9) : « C’est la première fois que je prenais le volant et les sensations furent fortes. Même très fortes. La spéciale était très belle, sauf le départ en ligne où en tant que navigateur de Philippe (Porcheron) j’eue l’impression de partir à l’abattoir. Par contre, au volant, le terrain était technique avec du sable mais juste ce qu’il fallait pour le novice que je suis… J’aurais aimé faire deux-trois tours supplémentaires, j’en ai couvert tout de même quatre. »
Philippe Porcheron (n°9) : « Je n’ai rien lâché au départ, je possédais un nez d’avance sur les autres. J’avais un engin vert à droite, Vigouroux derrière… J’ai eu peur que, au bout de cette ligne droite, mon Buggy soit transformé en jambon ! Durant un bon quart d’heure devant la meute, je n’ai rien lâché. Ensuite, nous avons chacun notre tour avec Cédric, déroulé jusqu’à l’arrivée ! »
Hervé Diers (n°59) : « Nous avons bien roulé sans souci. L’option sécurité a été appliquée car, la piste était très cassante avec de petites dunettes. La spéciale était vraiment sympa. »
Thierry Charbonnier (n°58) : « J’étais en charge du premier relais, je l’ai accompli au mieux en cédant le volant à mes copains (Bernard Loose puis Christian Kobloth et, Paul Sanz) en troisième position… la boucle était sympa, typée rallye-raid avec du sable. »
Béatrice Frattini (n°69) : « Nous avions la hantise de nous perdre, ce ne fut pas le cas. Par contre, le Cherokee n’a pas cessé de ratatouiller, nous ne savons pas pourquoi ! Ca énerve de ramer de la sorte en roulant à 15 km à l’heure. »
Christian Jugand (n°73) : « Zéro problème durant cette journée très chaude dont je n’ai pas souffert derrière mon volant. »
Jean-Jacques Labaguerre (n°78) : « Toujours ce problème d’arrivée d’essence que nous traînons. Durant deux tours, rien à dire et ensuite, ça se réveille… Nous sommes encore là, pour la 4ème et dernière étape, ne faisons pas les fines bouches. »
Michel Salvatore (n°75) : « Aucun problème, aucun souci, nous gérons notre course de la même façon depuis le départ : sagesse et précaution et puis, nous ne sommes pas des garçons faciles ! »
Philippe Cosson (n°18) : « Un problème électrique au départ m’a obligé à quitter les copains pour revenir au paddock faire la réparation du relais. Une fois reparti tout a bien fonctionné, seule la chaleur une adversaire. »
Cédric Kalvas (n°46) : « Encore une belle journée, sans problème et un plaisir immense de rouler dans le sable ! »
Demain, 4ème et dernière étape : les 6 heures de Zagora (33 km)
Communiqué Marie-France Estenav